[DOWNLOAD] "Le Monde perdu" by Arthur Conan Doyle " eBook PDF Kindle ePub Free
eBook details
- Title: Le Monde perdu
- Author : Arthur Conan Doyle
- Release Date : January 09, 2020
- Genre: Sci-Fi & Fantasy,Books,
- Pages : * pages
- Size : 600 KB
Description
Le Monde perdu (The Lost World) est un roman d’aventures et de fantastique de Sir Arthur Conan Doyle paru en 1912.
Récit d’une expédition sur un haut-plateau peuplé de créatures préhistoriques, Le Monde perdu reflète l’engouement populaire pour les dinosaures durant les premières années du XXe siècle.
Extrait
| CHAPITRE PREMIER
« Nous vivons parmi les possibilités d’héroïsme. »
Imaginez l’être le plus dépourvu de tact qu’il y eût au monde, une espèce de cacatoès toujours ébouriffé, au demeurant un excellent homme, mais uniquement concentré sur son niais personnage : et voilà le père de Gladys, M. Henderson. Si quelque chose avait pu m’éloigner d’elle, c’eût été la pensée d’un tel beau-père. Je ne doute pas qu’en son for intérieur il me crût capable de venir aux Chestnuts trois fois par semaine pour y jouir de sa compagnie, et spécialement pour l’entendre exposer ses vues sur la question du bimétallisme, où il avait acquis une certaine autorité.
Pendant une heure ou deux ce soir-là, je subis son morne rabâchage : supplantation de la bonne monnaie par la mauvaise ; valeur représentative de l’argent ; dépréciation de la roupie ; véritables étalons de l’échange…
— Supposez, cria-t-il avec une débile fureur, que toutes les dettes du monde fussent simultanément évoquées et leur paiement immédiatement exigé : qu’arriverait-il dans les conditions actuelles ?
Je répondis qu’évidemment je me trouverais ruiné. Sur quoi il bondit de sa chaise, réprouva mon habituelle légèreté, qui rendait impossible avec moi toute discussion sérieuse, et courut s’habiller pour une réunion maçonnique.
Je restais seul enfin avec Gladys. L’heure de mon destin avait sonné. Je m’étais senti toute la soirée dans l’état du soldat attendant le signal qui doit fixer son incertaine fortune, et traversé alternativement par l’espoir du succès et la crainte du désastre.
Assise comme je la voyais, sa silhouette se détachant fière et fine sur un fond rouge, qu’elle était belle ! Et qu’avec cela elle gardait de réserve !...|